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Baromètre des Associations 2020
COVID-19 : la moitié des associations ont vu leur situation financière se dégrader
Les subsides publics et la solidarité, indispensables au secteur associatif
Réalisé à l’initiative de la Fondation Roi Baudouin, le Baromètre des associations 2020 dresse un aperçu de la santé financière du secteur associatif et permet des comparaisons avec les années précédentes. Outre les tendances générales esquissées ci-dessous, il existe des variations importantes en fonction des secteurs d’activité.
Au cours des douze derniers mois, 49% des associations ont vu leur situation financière se dégrader, alors qu’elles étaient 19% en 2018. 95% estiment que cette détérioration est liée à la crise du COVID-19 et un tiers d’entre elles ne prévoit pas d’amélioration pour l’année à venir. La crise oblige en outre de nombreuses associations à avoir recours à leurs réserves financières, pour autant qu’elles en aient : 47% y ont fait appel ou ont l’intention de le faire. Malgré ce tableau négatif, 90% des associations parviennent à respecter leurs obligations de paiement.
Les subsides publics restent stables et constituent la principale source de revenus : ils représentent 63% des revenus totaux des associations qui s’adressent aux pouvoirs publics. Un tiers prévoit en outre d’introduire davantage de demandes de subsides au cours des douze prochains mois. Les autres sources de financement, en ce compris les dons de particuliers et soutiens de fondations privées, ont par contre diminué. La crise n’a pas provoqué une augmentation importante des licenciements : 15 % des associations ont dû licencier du personnel au cours des douze derniers mois (contre 12% en 2018). Un tiers d’entre elles ont par contre vu le nombre de leurs bénévoles diminuer de moitié.
Malgré l’impact important de la crise sur leur fonctionnement normal, les associations ont fait preuve de créativité et de flexibilité. Depuis mars, elles sont 42% à avoir implémenté de nouveaux objectifs et/ou nouvelles activités pour faire face aux défis actuels. La moitié d’entre elles font également état d’une plus grande concertation et collaboration avec leur Conseil d’administration.
Le poids économique des institutions sans but lucratif en Belgique 2020
La Fondation Roi Baudouin et la Banque nationale de Belgique publient la quatrième édition de l’étude ‘Le poids économique des institutions sans but lucratif en Belgique’ portant sur la période allant de 2009 à 2017. Les quelques 19.000 ISBL concernées par cette analyse sont les associations (belges et internationales) sans but lucratif, les fondations, les unions professionnelles, les temporels du culte, les syndicats, les partis politiques constitués en associations de fait… qui emploient des travailleurs salariés et/ou qui déposent des comptes annuels auprès de la Centrale des bilans de la Banque nationale de Belgique.
Poids économique significatif
Globalement, avec une valeur ajoutée 5,4% du PIB, le secteur des ISBL contribue de manière significative à la création de richesse dans l’économie belge. Il a vu sa valeur ajoutée brute connaître une augmentation plus soutenue que la moyenne de l’économie pendant la période étudiée, même si cette tendance s’est quelque peu inversée depuis 2014. Cette richesse est principalement créée par les branches d’activités ‘Action (médico)-sociale’ et ‘Santé humaine’ (hôpitaux, maisons médicales, centres de santé…).
Un secteur à forte intensité de main-d'oeuvre
Les ISBL constituent un secteur à forte intensité de main-d’œuvre : avec 497.400 salariés occupés en 2017, leur part dans l’emploi salarié total de l’économie belge s’élève à 12,6 %, soit beaucoup plus que leur poids en termes de création de valeur ajoutée. De 2009 à 2017, le secteur associatif a créé 81.700 emplois nets supplémentaires, soit une hausse de 19,7 % contre 4,1 % dans le reste de l’économie.
La Région de Bruxelles-Capitale compte un nombre relativement plus élevé d’ISBL, mais la taille de ces dernières y est, en moyenne, plus réduite (en termes de nombre d’emplois par ISBL). À l’inverse, en Région flamande, les ISBL sont de plus grande taille avec une contribution à l’emploi procuré par les ISBL dans l’ensemble du pays de 59,2 %. La Région wallonne compte pour 26,6 % de l’emploi total dans les ISBL.
Baromètre des Associations 2018
Les associations moins pessimistes quant à leurs finances mais le secteur reste fragile
De manière générale, en Belgique, les associations ont une vision un peu moins pessimiste de leur santé financière, mais toutes ne sont pas hors de danger. C’est ce qui ressort de l’étude réalisée à la demande de la Fondation Roi Baudouin, qui considère le secteur associatif comme un acteur important du tissu démocratique, et suit son évolution de près.
81% des associations en Belgique estiment que leur situation financière est restée stable ou s’est améliorée au cours des douze derniers mois (contre 73% en 2016). Toutefois, 12% font encore face à des difficultés financières (contre 18% en 2016).
Deux associations sur trois ont des réserves, mais celles-ci sont limitées. 23% seulement pourraient tenir le coup plus de six mois en cas de perte subite de revenus. La situation est la plus aigüe en Région wallonne et à Bruxelles.
12 % ont dû licencier du personnel en raison de leur situation financière, ce qui est moins qu’en 2014 (24%). 10.688 des 109.930 associations et fondations actives dans notre pays (fin 2017) occupent du personnel, ce qui représente 329.642 emplois au total.
Les subsides publics restent la principale source de revenus des associations : 82% en bénéficient. Mais pour beaucoup, ils ne représentent plus une source de financement aussi sûre qu’autrefois. Les associations interrogées estiment que les budgets disponibles sont davantage morcelés. Elles ont aussi le sentiment que les pouvoirs publics octroient de plus en plus de subsides liés à des projets plutôt que des financements structurels. 30 % des associations complètent les aides publiques par des activités génératrices de revenus, comme la vente de biens ou de services, par exemple du coaching. C’est autant qu’en 2014. Mais les associations qui développent ce genre d’activités recourent davantage à cette source de revenus.
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